Ce site est la page personnelle de François Chassagne,
chargé de recherche à l’Institut de Recherche pour le Développement (IRD).
Il y détaille ses activités de recherche au sein de l’unité de recherche publique PharmaDev.
Mon groupe de recherche « Ethnopharmaco-lab » fonde son travail sur l’étude des ethnopharmacopées locales, c’est-à-dire l’ensemble des remèdes traditionnels utilisés à des fins thérapeutiques et non encore enregistrés officiellement dans les pharmacopées conventionnelles.
Mes méthodes de recherche se basent sur des enquêtes ethnobotaniques de terrain afin de documenter les savoirs et des tests pharmacologiques afin d’évaluer les plantes médicinales utilisées. Cette démarche scientifique se nomme l’ethnopharmacologie.
Pérenniser ce savoir traditionnel en le documentant.
Valider et sécuriser ce savoir en évaluant le bénéfice et risque des remèdes.
Valoriser ce savoir en réalisant des actions de vulgarisation scientifique et de restitution à la population.
Mes projets actuels explorent principalement l’ethnopharmacopée de la zone Indo-Pacifique :
Mayotte, Nouvelle-Calédonie, Polynésie française, et Vanuatu.
Ce projet de 4 ans, financé par l’Agence Nationale de la Recherche (ANR), étudie la médecine traditionnelle polynésienne. Il a pour but de contribuer à la durabilité de la médecine traditionnelle polynésienne en :
1) analysant les facteurs socioculturels, écologiques, et sanitaires, sources de pression globale sur la médecine polynésienne ;
2) développant des actions de conservation de plantes et du savoir traditionnel, ainsi qu’en développant de nouveaux modèles durables d’étude de la pharmacopée ;
3) initiant une reconnaissance institutionnelle de certains remèdes polynésiens par l’étude de leur efficacité et de leur toxicité ;
4) mettant en œuvre des actions en se basant sur les résultats obtenus dans les 3 points mentionnés plus haut.
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Ce projet de 2 ans, financé par le Fonds Pacifique (sous l’égide du ministère des Affaires Étrangères), associe trois territoires : Nouvelle-Calédonie, Polynésie française et Vanuatu. Il possède deux objectifs principaux :
1) mieux comprendre la place de la médecine traditionnelle dans le traitement des maladies infantiles sur les trois territoires, ainsi qu’évaluer la balance bénéfice-risque de ces pratiques ou remèdes ;
2) renforcer et promouvoir la recherche au sein de l’Université Nationale du Vanuatu, institution établie en 2020.
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Un nouvel article présentant les usages traditionnels cosmétiques de plantes utilisées sur l’île de Mayotte est paru en juillet 2024 dans la revue scientifique Heliyon. Ce travail a été produit par une étudiante mahoraise (Oumaynou Lire la suite…
Aujourd’hui, j’ai soutenu mon HDR (le plus haut diplôme universitaire de France !) intitulé : « Le renouveau de l’ethnopharmacologie : au cœur des enjeux de développement durable ». Mon jury était composé de 5 membres dont Lire la suite…
Cette semaine, je participais aux enseignements du Diplôme Universitaire en ethnomédecine en Océanie se déroulant sur le campus de l’Université de Nouvelle-Calédonie à Nouméa. Ce D.U. a été lancé cette année et créé à l’initiative Lire la suite…